Frédéric de la Hogue développe une pratique autour de la forme sonore, de ses corrélations avec un univers visuel. Explorer le sonore sans à priori. Expérimenter autant à partir de la production d’évènements sonores voire instrumentaux au sens très large [voix, objets, espaces, instruments, algorithmes] que de leur captation [capteurs, microphones, hydrophones, traces, objets abandonnés]. Explorer les représentations graphiques voire textuelles du son [corpus de données, représentations spectrales, partitions]. Cette approche plastique du son n’exclut aucun mode de diffusion. Ses réalisations peuvent prendre la forme de pièces sonores, de partitions graphiques, d’installations ou de dispositifs alliant souvent une dimension visuelle, invitant à considérer une possible écoute du visible. Cet univers porte en filigrane les traces d’une approche littéraire assumée, prenant fonction de cartographie intime dans les déplacements, manipulations et mise en perspective algorithmiques des entités sonores et/ou visuelles en jeu. Cette pratique artistique résolument polymorphe, soutenue de centres d’intérêts et formations très variées (littérature, psychanalyse, arts plastiques, arts graphiques, programmation, Ircam) le conduit à des contributions artistiques très diverses en tant que plasticien, développeur, graphiste ou musicien.