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• Gelées d’encre ¬
• Gelées d’encre ¬
....18 trous de mémoire + 2 sorties de contexte ....
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01.S‘échouer,02:36
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02.un souffle, secrètement effleuré,03:16
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03.en rédemption de petits riens.02:32
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04.Subtiles fleurs au soleil levant02:42
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05.comme des images filantes03:11
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06.frôlent la grille des mémoires mortes.01:59
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07.Barbaries patrimoniales04:23
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08.en état d‘exception ;01:57
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09.fuir, subir ce souffle : l‘air de rien.06:21
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10.Trois faces de la même chose :05:11
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11.travail - vétilles - caries,06:24
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12.des flâneurs raffinés, rances.07:32
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13.D‘un progrès conclus04:45
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14.très en mode05:03
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15.STOP.04:20
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16.Il était une fois… _Pause_;03:45
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17.une cristallisation saturée de tension,04:20
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18.pensée au cheveux près,05:27
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a.des éclats de temps noircis05:59
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b.comme des oracles &/ou des prières.15:00
Réactivation sonore
Motifs carrelés, tapis en zinc, les images et les sons étranges d’un passé fabriqué.
Des traces de vents salés sur médium, des mélodies effacées que des gelées d’encre toxiques permettent de se remémorer...
Ces 18 trous de mémoire sur zinc & leur gelée d’encre ont été conçus pour un château sans histoire, suite à la lecture des 18 thèses sur le concept d’histoire de Walter Benjamin. Ils n’en sont qu’une «digestion lente» et surtout pas une interprétation ! Une lecture libre, sucrée, caramélisée...
Quant aux "2 sorties de contexte" cf :
Les thèses sur le concept d'histoire de Walter Benjamin. Blanc de rien.
• Gelées d’encre ¬
D'un château sans histoire...
Une salle d’exposition restaurée de façon très neutre. Oublier le château.
Oubliée l’histoire de château sans histoire, reste une architecture, un sol carrelé, une signalétique de circulation, des néons aux reflets insistants. Un piano.
Un plan, quelques prises de vue et une nouvelle histoire se tisse en jouant de ces lignes, de ces formes, de leurs ombres et reflets.
Une combinatoire quasi systémique se confronte aux thèmes induits par le contexte de construction de ce château, la Compagnie des Indes, la gomme arabique, les épices. Le sucre.
Sucré/Salé. Imagination/Démultiplication. Une grille de trous de mémoire sur une feuille de zinc, telle un tapis émergé à la surface d’un sol carrelé.
Surgi d’un hypothétique en-dessous, là où sommeillent parfois de fines poussières d’histoire.
A moins que les soleils, qui chaque jour s’y sont couchés, auront à jamais blanchi ce qui jamais ne devait être révélé.
Les oublis tracent leurs sillons que les anges aux ailes desséchées par les vents, effacent.
Ces vent salés qui pourtant jadis conduisaient les navires vers des horizons sucrés.
Alors que la passion pour les richesses temporelles guidaient déjà les boussoles, troublées par la variation du vrai nord,
le sucre vénéré par les plus puissants, signe de richesse mais noircisseur de la dentition des rois,
fût l’argument majeur du commerce triangulaire.
Avant même la gomme arabique et les épices, le commerce de cet « or blanc » fondait les bases d’un commerce mondialisé saturant l’espace de nos dépendances.
à un Ange non fongible.
Oublié. On a fini par oublier ce que l’on voulait oublier par excès de sucre.
Oublier que les effets délétères du sucre en excès sur la mémoire sont désormais avérés.
Oublier le sucre pour retrouver une mémoire, les excès que recouvrent un sol carrelé ouvert aux vents marins.
Ce château sans mémoire aurait-il donc oublié son enfance trop sucrée ? Un ange passe…
Un Ange fongible, confit par les excès de sucre, tentant vainement de perpétuer/perpétrer un culte désuet, habité par l’oubli de l'Angelus Novus de Paul Klee pris dans les vents du progrès et désormais numérisé, accessible via QRcode et rêvant sans doute d'être transmuté en NFT [ QR_Angel ].
QR_Angel ::: infographies & réactivations sonores : Frédéric de la Hogue / aliquid